– Questionner et actualiser son savoir et ses pratiques professionnelles en matières sociales. – Prendre conscience (et comprend) le monde contemporain, en ce qui concerne l’évolution récente de la notion de culture (allant du mainstream à la culture identitaire et patrimoniale) ; le changement de paradigmes, ces vingt dernières années, coïncidant avec l’essor d’Internet, consiste en un développement très marqué et diffus de pratiques culturelles et créatrices à la « base » plutôt qu’au « sommet » de la société. – Prendre conscience (et comprend) le monde contemporain, en ce qui concerne l’évolution récente de la notion de citoyenneté ces vingt dernières années ; les changements de paradigmes concernent d’une part l’essor de l’Europe comme force politique déterminante (notamment à travers son rôle économique et de cohésion structurelle) et comme discours fédérateur transcendant les nationalismes ; et d’autre part, la manière, pour les citoyens de délaisser la chose publique pour ensuite et plus récemment la reprendre en main (notamment avec les moyens les plus récents des TICs). – Prendre conscience (et comprend) l’évolution historique de l’éducation permanente qui se reconnaît aujourd’hui, de plus en plus, dans le statut du citoyen informé. – Prendre conscience (et comprend) comment ce monde contemporain, dont l’évolution est si rapide, traverse les principales transitions (énergétiques, écologiques, démocratiques, démographiques, religieuses, etc.) en négociant et en contournant les risques de crises et de catastrophes. – Se familiariser avec les questions théoriques générales de la démarche et du discours anthropologique. – Percevoir l’enracinement historique et idéologique de ce discours et en interroger la valeur épistémologique par la connaissance des différents courants qui ont construit ce discours. – Interroger la notion de « propre de l’homme » et la définition de l’humain. – Prendre conscience de la dimension intrinsèquement « bio-psycho-sociale » de l’humain. – Acquérir un savoir général sur l’humain, au niveau de son origine, de son évolution et de ses caractéristiques biologiques (l’homme dans la lignée animale), mais aussi et surtout comme être de culture et de communication. – Prendre la mesure de la notion de culture, comme forme de mémoire sociale et analyser cette notion nodale au travers des différents courants historiques et écoles qui l’ont construit sous une multiplicité d’angles. – Percevoir les universaux biologiques de l’humanité mais soulever aussi les questions liées tout à la fois au relativisme culturel et aux limites de celui-ci. – Envisager de front les questions théoriques liées au racisme et à la xéno- phobie, en rapport à ce que nous savons objectiver de ces notions d’un point de vue biologique et culturel, mais aussi en fonction de l’usage social et politique qui en est fait. – Percevoir l’originalité de la démarche anthropologique, notamment dans sa dimension descriptive et méthodologique liée à l’observation participante. – Cerner les liens étroits qui existent entre culture, mémoire et modes de communication en distinguant notamment les différences de base entre cultures de communication orale et culture de communication écrite.