ESA St-Luc Bruxelles

école supérieure des arts
bacheliers et masters
arts visuels
arts de l’espace

arts de l’espace

Bloc 3

Quadrimestre 1 et 2

UE 24
Atelier de Bande dessinée et Éditions
19 crédits / 200h
Titulaire
Loo Hui Phang
Acquis d’apprentissage
– Développer un point de vue personnel quel que soit le type d’exercices. – Répondre à des sollicitations extérieures (expositions, illustrations, concours, festivals...). – Initier, sans consigne de départ, un récit personnel. – Gérer l’ensemble des paramètres de création d’une bande dessinée : thématique, découpage, mise en scène, dramaturgie, réalisation et gestion du temps de travail. – Appliquer de manière complexe les éléments de la théorie du scénario. – Exprimer, questionner, justifier et argumenter la démarche et le point de vue qui fondent la pratique de l’étudiant. – Utiliser la démarche philosophique comme un outil de réflexion et d’analyse et, de ce fait, d’engagement critique.
Evaluation
É́valuation intégrée
Pré-requis
UE 15
Co-requis
UE 25 ; UE 27
Référentiel de compétence
1, 2, 3, 4, 5, 6
Compétences spécifiques et acquis d’apprentissage terminaux
1.1, 1.2, 1.3, 1.4, 2.2, 3.1, 3.2, 3.4, 3.5, 3.6, 3.7, 4.2, 5.1, 6.1
Bande Dessinée - Éditions / Atelier
Crédits
19 crédits / 200h
Professeurs
Loo Hui Phang Denis Larue Eric Lambé Sacha Georg
Contenu du cours
A partir d’exercices à contraintes techniques/ thématiques/ narratives l’étudiant est amené à se questionner sur les notions de scénario, de mise en scène, de représentation et d’édition. C’est au cas par cas dans un échange avec ses professeurs que l’étudiant développe son projet. La lecture et le commentaire, l’échange autour des différentes perceptions du récits vont mettre en avant les qualités et faiblesses du scénario ou des choix de mise en scène dans la proposition de l’étudiant. Diverses pistes et références sont discutées et l’étudiant s’en empare afin de préciser ses intentions, d’enrichir son travail et de le mener à bien. Le processus de travail proposé se partage en deux grands moments : scénario / mise en scène / découpage / recherche de documentation et réalisation plastique / crayonné ( caractérisation, attitudes et expressions des personnages, décors, cadrage, composition ...) / technique graphique ( encrage, gouache, découpage, carte à gratter.... Un troisième moment : l’édition peut aussi être abordé, finalisation d’un travail sous la forme d’un livre / objet imprimé par l’étudiant au Printlab de l’école.
Type d’activité
Cours artistique
Mode d’enseignement
Travail en atelier, présence requise ; émulation. Echanges autour de la proposition de l’étudiant. Possibilité de finalisation du travail au Printlab.
Modalités d’évaluation
Evaluation continue. Affichages de découpage terminé/story-board. Affichage de planches finalisées. Présentation d’un jury de fin d’année.
UE 25
TFE
15 crédits / 165h
Titulaire
Loo Hui Phang
Acquis d’apprentissage
– Définir une question de recherche originale. – Mener une recherche documentaire qui permette de l’étayer. – Établir une bibliographie présentant des sources diverses et correctement référencées. – Rédiger un document écrit qui témoigne de l’engagement dans la recherche et de sens critique. – Développer une réflexion commune à partir d’un travail de groupe. – Adopter une démarche participative. – Situer précisément dans le temps et l’espace les différents mouvements, civilisations, périodes, artistes abordés aux cours et pouvoir rattacher ces derniers à leur contexte historique, religieux, culturel. Trier ces informations en distinguant l’accessoire de l’essentiel. – Dégager les principaux caractères stylistiques d’une tendance, d’un mouvement, d’une démarche artistique. – Comparer, relier, confronter, rapprocher des œuvres parfois très éloignées l’une de l’autre dans le temps et l’espace et dès lors dégager les spécificités de chacune d’elles. – Se positionner de manière ouverte face aux arts non européens et actuels. – Créer une police numérique via un logiciel de création de polices au départ d’une numérisation de caractères dessinés. – Maîtriser les bases d’un logiciel de mise en pages permettant d’imposer puis d’exporter au format numérique. – Réaliser une autoédition sur base des fichiers Acrobat et ePub et à partir d’une connaissance des lecteurs numériques et des acteurs de l’édition numérique. – Comprendre et appréhender les chaînes de l’édition (édition papier, édition numérique, small press, etc.). – Comprendre et appréhender le paysage actuel de l’édition : – rôle et responsabilité de l’auteur ; – rôle et responsabilité de l’éditeur ; – processus de fabrication : acquisition, photogravure, impression, reliure ; – rôle et responsabilités du diffuseur ; – rôle des médias (promotion) ; – rôle des libraires ; – rôle du lecteur.
Evaluation
É́valuation non intégrée
Pré-requis
Aucun
Co-requis
UE 24
Référentiel de compétence
1, 2, 3, 5, 6, 7
Compétences spécifiques et acquis d’apprentissage terminaux
1.2, 1.3, 2.1, 2.2, 3.2, 3.3, 3.6, 4.1, 4,2, 4.3, 5.1, 6.1
Méthodologie de la recherche
Crédits
5 crédits / 15h
Professeurs
Matthias De Jonghe
Contenu du cours
Type d’activité
Mode d’enseignement
Modalités d’évaluation
Histoire et actualité des arts / Histoire et histoire des arts
Crédits
3 crédits / 50h
Professeurs
Frédéric Paques
Contenu du cours
Le cours aborde principalement deux thématiques. Partie 1 : Art et Nature, Quelques définitions, L’art et l’animal, L’art et le paysage, Le Land Art, Occuper l’espace public / Partie 2 : Art et Architecture, Forme et fonction, Habiter, Art et architecture, Questions de design, Études de cas.
Type d’activité
Cours théorique
Mode d’enseignement
Le cours prévoit :
  Projection de reproductions numériques d’illustrations, documentaires, lecture de textes, exercices pratiques de description et comparaisons orales et écrites.
  Visites culturelles selon les opportunités.
  Présentation de travaux réalisés par groupes.
Modalités d’évaluation
Lors d’un examen écrit ou oral, l’évaluation porte sur :
  la description et l’analyse des images présentées
  l’attribution de ces images à un artiste, un courant, une époque, à partir des diverses caractéristiques formelles et narratives constatées. La réalisation et la présentation d’un travail de groupe seront également évaluées.
Littérature générale
Crédits
2 crédits / 26h
Professeurs
Matthias de Jonghe
Contenu du cours
En B3, l’enseignement proposera de formuler une réponse aux accents modernistes des contenus du cours de B2 : on se penchera en effet sur le concept de postmodernisme, pour questionner les modalités et l’opérativité de son application au champ de la littérature, mais aussi, évidemment, pour cerner de plus près les ruptures et continuités qu’il suppose par rapport aux notions de "modernité" et de "modernisme". Pour ce faire, on tirera parti de certaines des contributions décisives qui ont récemment restitué au label "postmoderne" toute sa cohérence et son utilité - dans la sphère littéraire et au-delà : cinéma, architecture, arts plastiques, théorie, etc. -, en réinscrivant les différentes variantes ou "versions" de ce courant (de la plus "douce" à la plus "dure") dans un panorama contrasté et ouvert à la nuance.

C’est sur cette nouvelle cartographie réconciliatrice, résolument internationale (les différentes variétés du réalisme magique, en Amérique latine et au Japon, par exemple, peuvent s’y rattacher) et transdisciplinaire, qu’on s’appuiera pour dessiner une trajectoire ménageant des incursions dans des strates historiques variées :

 celle des grands précurseurs : Cervantès, Rabelais, Sterne, Joyce, postmodernes avant la lettre, mettent tous en évidence, à différents niveaux, combien l’histoire des formes et des idées procède par continuités et résurgences autant que par ruptures ;

 celle de l’après-guerre, indissociable de l’onde de choc émise par l’Holocauste (s’y rattacherait un auteur comme Beckett, par exemple) ;

 celle des long sixties : d’après le consensus scientifique actuel, le postmodernisme "canonique", tel qu’illustré chez Thomas Pynchon, Philip K. Dick, ou Roberto Bolaño, s’épanouirait entre la fin des années 1950 et le début des années 70 ;

 celle de l’apogée du postmodernisme, entre 1973 et 1991, période qui coïncide avec l’essor, puis (à la chute du Mur) avec le triomphe de ce que Fredric Jameson appelle "capitalisme tardif" ;

 enfin, celle qui s’étend de 1991 à nos jours (période notamment balisée, du côté américain, par des auteurs comme Don DeLillo, David Foster Wallace, Toni Morrison...), et se confond avec l’aboutissement de tendances à l’oeuvre depuis plus ou moins longtemps : planétarisation des échanges, effondrement des polarités qui structuraient autrefois l’appréhension de la réalité culturelle, sociale, politique (par exemple, l’opposition bloc de l’Est/bloc de l’Ouest), "fin des grands récits", émergence de paroles minoritaires, etc.

Le repérage basique qui précède suggère assez à quel point le "post-" de "postmodernisme" est trompeur : de fait, l’adjectif "postmoderne" (de même que ses dérivés) ne s’oppose pas terme à terme à son pendant "moderne", pas plus qu’il ne lui succède pour le "dépasser" (sur certains points, modernisme et postmodernisme semblent d’ailleurs étrangement proches) : plutôt, il s’attache à le reconsidérer de manière critique, et, à remettre en jeu, sur le mode de l’ironie, quelques-uns de ses présupposés – notamment sa foi aveugle en un prétendu "progrès" de l’histoire humaine et des arts.

Plus spécifiquement, on s’efforcera de montrer, en revenant sur un choix de textes littéraires (à choisir parmi les œuvres de Charles Baudelaire, Andy Warhol, Angela Carter, Alan Moore, Ron Padgett, Frank O’Hara, Don DeLillo, David Foster Wallace, Haruki Murakami, Valeria Luiselli, Claudia Rankine, William Carlos Williams, Kathy Acker, etc.), en quoi les écrits dits "postmodernistes" récusent en doute la plupart des discours totalisants qui ont accompagné la pensée occidentale depuis le XVIIIe siècle. À rebours du projet moderniste, jugé européocentré et trop prompt à occulter les points de vue dissidents contestant l’image d’un développement uniforme et régulier vers un avenir pacifié et démocratique, on soulignera la propension de ces textes à favoriser le dialogisme et le pluralisme (attrait pour la microhistoire, les contre-/sous-cultures, les points de vue décentrés, les vérités relatives...), ainsi que la subversion carnavalesque des codes jusqu’alors en vigueur (inversion axiologique du binôme noble/ignoble, brouillage de la hiérarchie highbrow/lowbrow, confusion art/économie, éloge des mass-media, notamment de la télévision, interpénétration du vécu et du fantasmatique, de la réalité et de la fiction, etc.).

Quant à la soif de nouveau et de "disruption" qui menaçait de mener au renoncement et/ou au silence les Flaubert, Rimbaud, Valéry et autres, elle trouve réponse chez les écrivain.e.s postmodernes dans la mobilisation de pratiques d’écriture qui, souvent, reposent délibérément sur le citationnisme et la réécriture, offrant ainsi de la "mort de l’auteur" une illustration plus ludique et moins grave que celle proposée par le(s) modernisme(s).

Type d’activité
Mode d’enseignement
Essentiellement magistral mais ménageant de nombreuses plages d’échange et de discussion, l’enseignement s’appuie sur la lecture de textes littéraires ou, ponctuellement, théoriques (Eco, McHale, Rancière, Greenberg...), dont certains seront mis à disposition des étudiant.e.s directement par l’enseignant. Sur base de ce matériel, les exposés s’efforceront :

 d’alterner mise en évidence de phénomènes d’ensemble (distant reading) et focus faisant droit aux singularités d’écriture des œuvres (close reading). Plus précisément, on veillera à adopter par rapport aux objets d’étude un double point de vue - 1/ esthétique ou "interne" (attention portée aux créateur.trice.s comme agents capables d’innovation, et à l’œuvre comme entité autonome, tirant parti de formes et de figures spécifiques pour produire certains effets) ; 2/ diachronique (point de vue sociologique et transhistorique réinscrivant les œuvres dans les contextes culturels, sociaux et médiatiques qui les rendent possibles, et mettant en exergue les continuités, filiations, mutations et ruptures qui scandent l’histoire littéraire).

 de mettre en évidence la capacité de la littérature, en tant que moyen d’expression, à agir 1/ comme révélateur et espace de traitement des tensions qui agitent les sociétés, 2/ comme acteur à part entière du débat public, et 3/, plus globalement, comme vecteur d’un questionnement adressé à la condition humaine.

 d’introduire aux usages variés dont la "chose littéraire" fait l’objet (pratiques de déterritorialisation, d’hybridation, etc.), dans une perspective résolument interdisciplinaire et en ouvrant la discussion à d’autres lieux que ceux envisagés traditionnellement lorsqu’il est question de littérature (musée, télévision, web, etc.).

Des supports PowerPoint (à compléter par la prise de notes) sont communiqués aux étudiant.e.s.

Modalités d’évaluation
Production d’un « objet » d’art (quel qu’il soit : dessin, animation, programme, texte, image, performance…) qui mobilisera un ou plusieurs aspect(s) du cours et servira de base à un examen oral présentiel portant sur toute la matière du cours.
Techniques et technologies / Infographie
Crédits
3 crédits / 50h
Professeurs
Serge Paulus
Contenu du cours
Type d’activité
Cours technique
Mode d’enseignement
Modalités d’évaluation
Bande Dessinée - Éditions / Stages
Crédits
2 crédits / 24h
Professeurs
Max de Radiguès
Contenu du cours
Type d’activité
Mode d’enseignement
Modalités d’évaluation
UE 26
Activités de soutien atelier
8 crédits / 100h
Titulaire
Christophe Poot
Acquis d’apprentissage
– Explorer le réel, le sonder et l’extrapoler selon tous ses aspects, par l’observation (analyse et synthèse), l’étude de la lumière et la gestion de l’espace. – Développer des moyens techniques et graphiques (y compris la couleur). – Réaliser une mise en page consciente qui sert le propos exprimé. – Aboutir à une expression personnelle, respectueuse du réel et directement inspirée par lui.
Evaluation
É́valuation non intégrée
Pré-requis
UE 16
Co-requis
Aucun
Référentiel de compétence
4, 5, 7
Compétences spécifiques et acquis d’apprentissage terminaux
1.1, 1.3, 1.4, 2.2, 6.1
Dessin / Dessin et moyens d’expression
Crédits
8 crédits / 100h
Professeurs
Christophe Poot
Contenu du cours
Doucement avancer parmi les ombres, et les préciser. Tracer et inscrire est une activité incessante qui traverse les âges et les civilisations. Elle atteint dès ses prémices une sophistication dont nous gardons encore aujourd’hui le souvenir ébahi. Feuille ou support, stylet, pinceau ou crayon à papier, qu’importe, c’est une échelle vers la connaissance intime du vivant par son observation oculaire. Ce qui est prégnant, c’est qu’aussi sophistiqué que soit le geste, son rapport n’a fondamentalement pas changé : un regard, une main, un outil, une paroi et une inscription. Il s’agit de mémoriser les formes vivantes et les poser sur les murs et les parois.

Le dessin, dès le jeune âge, est une activité féconde et ouverte, libératrice et épanouissante.
Ensuite, selon les sujets, l’envie d’en découdre avec les lignes, les masses et les couleurs s’éteint ou persiste. Cette motivation à s’exprimer par formes et lignes se retrouve chez les étudiants qui commencent un cycle d’étude en illustration.
Je voudrais présenter ce projet pédagogique où les deux éléments les plus présents sont le nécessaire dialogue avec les œuvres du passé et les formes contemporaines du dessin, et une aptitude à dépasser l’angoisse de la page blanche et à s’approprier le dessin dans cette dimension ludique et émancipatrice.

Les étudiants abordent le dessin dans une perspective joyeuse, parce que cette pratique a la capacité d’embrayer des émotions et des réflexions simples vers des sommets de complexités.
Il n’est pas inutile d’y voir un lien avec la musique, en terme de pratique, j’aimerai y revenir à quelques occasions.
Le cours de dessin s’envisage ici plus particulièrement comme un enseignement ouvert, ouvert aux questions multiples que le regard, le support et le geste pose.
Concentration et “rendement” sont des invariants de cette pratique, et c’est en cela aussi qu’on peut le rapprocher de la pratique d’un “instrument”.

Apporter qualité et enseignement pas à pas, atteindre un niveau de connaissance non pas sans difficultés ni efforts, mais dans un processus de travail ludique sont des objectifs prioritaires.
Il faut bien mettre en évidence que le dessin se doit d’être un objet d’étude construit et ludique, les jeux formels sont envisagés comme des exercices qui entraînent le plaisir et la découverte.

Mais cette jouissance du dessin fait comprendre que le plaisir d’obtenir des résultats sur la feuille ou le support demande concentration et travail, certes, mais génère des réussites et des échecs que l’étudiant doit être à même de mettre en perspective pour donner naissance à des images.
Le dessin est le premier stade d’une chose vue et tracée, il est trace d’un processus mental, même embryonnaire, avant de devenir image.
Une image, c’est plus qu’une trace, c’est plus qu’un processus mental, c’est un dispositif de formes qui s’agencent pour produire un sens supplémentaire.

Type d’activité
Mode d’enseignement
Modalités d’évaluation
Évaluation de mise au point en décembre, autour des acquis du premier quadrimestre et de l’ensemble du cycle B. dialogue autour d’une affirmation du choix artistique pour l’évaluation de juin. Lors de celle-ci, l’évaluation est faite en présence d’un.e professionnel.le étrangère extérieure à l’école.
UE 27
Transdisciplinarité
6 crédits / 75h
Titulaire
Selon la discipline choisie
Acquis d’apprentissage
– Investir une discipline artistique située hors de son champ disciplinaire habituel parmi cinq propositions : sérigraphie, sculpture, gravure métal, gravure bois/litho/lino ou photographie. – Découvrir les spécificités de la technique choisie, seul ou en groupe, au travers d’exercices imposés ou de projets libres. – Expérimenter diverses approches et maîtriser les bases de la discipline. – Créer un projet artistique à partir de contraintes imposées et selon la philosophie de l’atelier. – Démontrer un intérêt pour le champ de la discipline choisie : lectures, références d’artistes, etc. – Être curieux et proactif.
Evaluation
É́valuation non intégrée
Pré-requis
Aucun
Co-requis
UE 24
Référentiel de compétence
1, 5, 6
Compétences spécifiques et acquis d’apprentissage terminaux
2.3, 4.5, 5.3, 5.5, 6.2, 8.1
Textile
Crédits
6 crédits / 75h
Professeur
Thisou Dartois
Contenu du cours
Après avoir exploré différentes techniques liées au monde du textile, l’étudiant devient autonome et acquiert un large échantillon de procédés de représentation qu’il peut mettre directement au service de sa créativité. A partir d’une thématique choisie, liée ou non à sa pratique d’atelier, il développe un travail alimenté par ce que peuvent apporter ces techniques textiles. L’enseignant lui apprend à dialoguer avec ces disciplines anciennes et populaires, à décloisonner sa pratique, tout en explorant les limites entre l’art contemporain et les arts appliqués. Il l’accompagne et le guide dans son apprentissage. La réalisation et le concept évoluent conjointement. Ce cours est principalement pratique, nourri par une multitude de références.
Type d’activité
Cours artistique
Mode d’enseignement
Alors que certain.e.s étudiant.e.s seront demandeu.r.se.s d’un apprentissage technique précis et désireront transposer leurs images dans une technique propre en la suivant pas à pas, d’autres auront une vision plus expérimentale. L’enseignant les aide à trouver l’équilibre entre ces deux approches tout en s’adaptant aux besoins spécifiques de chacun.e.
Modalités d’évaluation
Evaluation continue. Le premier semestre est davantage axé sur l’exploration et l’expérimentation, le second vise à finaliser ces expériences. Au delà du résultat, j’accorde de l’importance à leur implication, leur engagement et leur curiosité.
Sérigraphie
Crédits
6 crédits / 75h
Professeurs
Nicolas Belayew
Contenu du cours
Atelier de sérigraphie - cours à option en 3e année. Après une introduction théorique et technique, les étudiantxs se consacrent à des projets personnels, liés ou non à leur pratique d’atelier principal. L’enseignant les accompagne et les guide dans leur apprentissage de la technique. Cours principalement pratique.
Type d’activité
Cours artistique
Mode d’enseignement
Modalités d’évaluation
Evaluation continue En fin d’année l’étudiant•e présente les travaux réalisés durant l’année à l’enseignant.
Sculpture
Crédits
6 crédits / 75h
Professeurs
Juan Paparella
Contenu du cours
Type d’activité
Cours artistique
Mode d’enseignement
Modalités d’évaluation
Gravure
Crédits
6 crédits / 75h
Professeurs
Camille Dufour
Contenu du cours
1/ Développer tout au long de l’année une démarche artistique personnelle et contemporaine autour des techniques de la gravure sur bois, la linogravure ou la lithographie.

2/ Interroger, expérimenter, explorer les techniques de gravure en adéquation avec un projet personnel pour se la réapproprier.

3/ Porter une réflexion sur un thème qui questionne le monde d’aujourd’hui. Développer un langage plastique singulier correspondant à la thématique entreprise.

4/ Considérer l’approche de ces nouvelle techniques comme un laboratoire visant à enrichir vos pratiques respectives.

5/ Se confronter aux contraintes techniques.

6/ Interroger la possibilité de produire des multiples. La gravure est à l’origine un moyen de reproduction. La Matrice est à l’origine d’impressions multiple. Ils y a toujours dans le passage de la matrice à l’impression une surprise entre ce que l’on pensait obtenir et ce qui advient. Le temps passé sur la presse peut être envisagé comme un moyen d’exploiter toutes les possibilités de la matrice originale et peut constituer le point de départ d’un vaste champ expérimental, semé de surprenantes découvertes. Le choix des outils, gravure, encrage, pression, papier, ces nombreux paramètres contribuent à un apprentissage de l’équilibre délicat qui existe entre geste spontané et maîtrise artisanale.

7/ Questionner la gravure à l’ère du numérique. Par ce retour à la lenteur et à la matérialité il ne s’agit pas de faire « comme autrefois », mais de montrer l’actualité de ces techniques.

8/ Mettre en perspectives les recherches plastiques, établir un objectif pour la fin de l’année. Penser en amont la monstration du projet personnel en vue d’une exposition. La gravure peut prendre des formes extrêmement vaste ( un travail monumental, une série de petit formats, une édition, une installation...).

9/ Défendre son travail en parvenant à mettre des mots sur la réalisation et la démarche de son projet (la réflexion personnelle, les influences, le langage plastique et son rapport avec la technique de la gravure).

Type d’activité
Cours artistique
Mode d’enseignement
Pratique d’atelier avec initiations collectives aux techniques de la gravure sur bois, lino et lithographique. Suivi individualisé des projets jalonné d’échéances intermédiaires et de fin d’année (expostion).
Modalités d’évaluation
Réalisation d’un projet individuel de gravure d’après une thématique propre à l’année. Les intentions ainsi que les choix techniques et de monstration sont évalués tour à tour avec une exposition des projet en fin d’année en ligne de mire. Un accent est mis sur l’ouverture de la technique à l’art contemporain.
Photographie
Crédits
6 crédits / 75h
Professeurs
Contenu du cours
Type d’activité
Cours artistique
Mode d’enseignement
Modalités d’évaluation
Gravure sur métal
Crédits
6 crédits / 75h
Professeurs
Anne Valkenborgh
Contenu du cours
Développer un travail à partir d’idées, d’un concept personnel et entrer dans une démarche créative alimentée par ce que peut apporter les techniques de la gravure. Ce travail peut être en relation ou non avec ses autres unités d’apprentissage. Les traces de ce travail de création se feront grâce à une ou deux techniques de gravure choisies en fonction de la démarche de l’étudiant. Elles peuvent l’amener à de nouvelles idées de réalisations. La réalisation et le concept doivent évoluer conjointement. Chaque technique amène des outils d’analyse de l’image. Les techniques sur métal permettent la transformation de l’image tout en gardant l’état précédant. L’étudiant peut comparer l’image antérieure à celle qu’il aura obtenu après analyses et modifications. L’étudiant peut analyser des problématiques différentes en fonction de la technique choisie.
Type d’activité
Cours artistique
Mode d’enseignement
L’étudiant développe un travail personnel. Ses idées évolueront grâce à des recherches graphiques, techniques, de documents divers issus de domaines artistiques aussi variés que la littérature, la musique, la danse…issus du monde actuel tel les journaux, les revues, la prise de conscience d’un monde qui a de multiples histoires de vie, de politique et de société, de notre environnement. Manuel et guide pratique de l’atelier de gravure en taille douce (ESA Saint Luc / l’ERG-Bruxelles), Anne Valkenborgh ; catalogues d’exposition ; monographies d’artistes graveurs anciens et contemporains ( Rembrandt, Piranèse, Goya… Chillida, ; Kiki Smith,…).bandes dessinées, revue, catalogues de concours de gravures, gravures originales…
Modalités d’évaluation
Avoir produit un ensemble de gravures ( 6 minimum) de qualité technique de façon autonome répondant aux critères énoncés dans le contenu du cours.

Quadrimestre 1

UE 28
Activités de soutien atelier BDE
2 crédits / 26h
Titulaire
Stéphane de Longrée
Acquis d’apprentissage
– Représenter en 2D des modèles féminins/masculins observés en 3D. – Maîtriser par la ligne, le trait et le contour, les proportions toujours uniques du modèle. – Identifier et situer la charpente osseuse (ostéologie deuxième partie) d’après l’observation de plâtres anatomiques et de modèles vivants. – Restituer de mémoire les différents éléments d’ostéologie. – Utiliser un vocabulaire spécifique à la discipline.
Evaluation
É́valuation non intégrée
Pré-requis
UE 21
Co-requis
UE 30
Référentiel de compétence
3, 6
Compétences spécifiques et acquis d’apprentissage terminaux
1.1, 1.4, 3.5, 6.1
Dessin / Anatomie
Crédits
2 crédits / 26h
Professeurs
Stéphane de Longrée
Contenu du cours
Le corps humain est étudié sous tous ses aspects : études portant sur les qualités figuratives des proportions et des attitudes de repos en position assise ou debout ; sur l’expressivité du mouvement ; sur l’étude du squelette, l’analyse de l’insertion fonctionnelle de l’appareil locomoteur dans les unités formelles du corps.

La rigueur de l’étude morphologique propre du modèle est ce qui différencie le cours de dessin d’ Anatomie du cours de moyens d’expression. Intérêt sera porté sur l’éveil constant de la chose observée, la qualité plastique du dessin étant secondaire.

Un cours qui se veut satellite de l’atelier, matière dans laquelle l’étudiant peut puiser l’information au service de son imagination.

BAC3 -Q1 : Myologie (seconde partie). Le membre supérieur, les fessiers, le membre inférieur. Description des mouvements de la locomotion.

Type d’activité
Mode d’enseignement
Cours magistraux suivi d’une mise en pratique.

La partie théorique comprend, outre les informations orales, des dessins complémentaires de mémoire au tableau.

Réalisation de dessins au trait et à main levée d’après modèles vivants, plâtres anatomiques et pièces osseuses.

La partie pratique comprend des études de modèles vivants. Un travail journalier à domicile est requis sous forme de relevés d’après documents libres ou imposés. Le but premier de ces relevés est de garder l’étude anatomique en éveil et démontrer, grâce à l’ensemble des informations reçues, les acquis.

Sorties prévues au Palais de Justice de Bruxelles : études de bustes de magistrats.

Modalités d’évaluation
L’évaluation porte sur les dessins réalisés en atelier ainsi que ceux créés à domicile (relevés d’après documents libres ou imposés).

L’ensemble de la production est remis lors de l’examen sous forme de dossier.

Examen théorique et pratique en session.

UE 29
Écriture
2 crédits / 24h
Titulaire
Thomas Günzig
Acquis d’apprentissage
– Élaborer le projet d’un récit long : déterminer des objectifs, comprendre quelles sont les choses à mettre en œuvre pour les atteindre, en particulier au niveau de la structure narrative, de l’élaboration des personnages et de la création d’un univers cohérent.
Evaluation
É́valuation non intégrée
Pré-requis
Aucun
Co-requis
Aucun
Référentiel de compétence
1, 3, 5, 7
Compétences spécifiques et acquis d’apprentissage terminaux
1.1, 1.2, 1.3, 2.2, 4.3, 6.1
Écriture / Texte et mise en récit
Crédits
2 crédits / 24h
Professeurs
Thomas Günzig
Contenu du cours
Type d’activité
Mode d’enseignement
Modalités d’évaluation

Quadrimestre 2

UE 30
Activités de soutien atelier BDE
2 crédits / 24h
Titulaire
Stéphane de Longrée
Acquis d’apprentissage
– Représenter en 2D des modèles féminins/masculins observés en 3D. – Maîtriser par la ligne, le trait et le contour, les proportions toujours uniques du modèle. – Identifier et situer la charpente osseuse (ostéologie deuxième partie) d’après l’observation de plâtres anatomiques et de modèles vivants. – Restituer de mémoire les différents éléments d’ostéologie. – Utiliser un vocabulaire spécifique à la discipline.
Evaluation
É́valuation non intégrée
Pré-requis
Aucun
Co-requis
UE 28
Référentiel de compétence
3, 6
Compétences spécifiques et acquis d’apprentissage terminaux
1.1, 1.4, 3.5, 6.1
Dessin / Anatomie
Crédits
2 crédits / 24h
Professeurs
Stéphane de Longrée
Contenu du cours
Le corps humain est étudié sous tous ses aspects : études portant sur les qualités figuratives des proportions et des attitudes de repos en position assise ou debout ; sur l’expressivité du mouvement ; sur l’étude du squelette, l’analyse de l’insertion fonctionnelle de l’appareil locomoteur dans les unités formelles du corps.

La rigueur de l’étude morphologique propre du modèle est ce qui différencie le cours de dessin d’ Anatomie du cours de moyens d’expression. Intérêt sera porté sur l’éveil constant de la chose observée, la qualité plastique du dessin étant secondaire.

Un cours qui se veut satellite de l’atelier, matière dans laquelle l’étudiant peut puiser l’information au service de son imagination.

BAC3 -Q2 : Gestion des acquis.

En atelier : Morphologie comparée (couple), culturiste, projections mouvements (danse),..

Extra muros : études dans différents lieux (Musées, ateliers,...)

Type d’activité
Cours artistique
Mode d’enseignement
Réalisation de dessins au trait et à main levée d’après modèles vivants (couples, culturiste,..), d’après projections (danses)

Extra muros. Gestion des acquis. Etudes dans différents lieux de la Capitale.

Modalités d’évaluation
Remise d’un TFE.
UE 31
Art et culture
4 crédits / 48h
Titulaire
Carolina Serra
Acquis d’apprentissage
– Appréhender les œuvres d’art comme une catégorie d’images qui partagent, du point de vue anthropologique, les mêmes préoccupations en termes de signification. – Analyser la production de l’art traditionnel en lien avec la spiritualité des cultures qui les ont produites. – Mettre en rapport les exigences formelles des arts traditionnels avec leur fonction rituelle. – Analyser, d’un point de vue anthropologique l’art égyptien et l’art du Moyen Age occidental par rapport à la fonction rituelle des images. – Mesurer l’importance de l’émergence, dans l’art grec de l’Antiquité, d’une image mimétique. – Appliquer les apports de l’anthropologie de l’art à une lecture de l’art contemporain dans la problématique de la représentation du corps. – Produire un travail d’interprétation en bande dessinée et être capable d’en exposer la pertinence oralement et par écrit et argumenter un propos à partir d’un auteur présenté au cours.
Evaluation
É́valuation non intégrée
Pré-requis
Aucun
Co-requis
Aucun
Référentiel de compétence
1, 2, 3, 5, 6, 7
Compétences spécifiques et acquis d’apprentissage terminaux
1.2, 1.3, 1.4, 2.1, 2.2, 3.2, 5.1, 6.1
Sciences humaines et sociales / Anthropologie de l’art
Crédits
2 crédits / 24h
Professeurs
Carolina Serra
Contenu du cours
Type d’activité
Cours théorique
Mode d’enseignement
Modalités d’évaluation
Histoire et actualité des arts / BD
Crédits
2 crédits / 24h
Professeurs
Frédéric Paques
Contenu du cours
Les premiers cours se basent sur l’exposition Cent pour cent bande dessinée. Cent auteurs du monde entier revisitent cent chefs d’œuvres de la bande dessinée qui a eu lieu à Angoulême en 2010. Des auteurs de tous horizons réinterprètent une planche de leur choix issue des collections du Musée. Nous y analysons les différentes manières de s’approprier une planche, d’en proposer une relecture personnelle. Ensuite, chaque étudiant doit, en concertation avec le professeur, et partiellement avec l’aide des professeurs d’atelier : 1) Choisir une planche qui le touche/intéresse particulièrement 2) la replacer dans son contexte. 3) En faire une analyse 4) En faire une réinterprétation graphique. 5) Enfin, le travail sera présenté devant la classe. Dans un second temps, des thématiques liées à la bande dessinée contemporaine sont également travaillées en classe : exposition de la bande dessinée, marché, fanzinat et autoédition, …
Type d’activité
Cours théorique
Mode d’enseignement
La méthode d’enseignement sera fondée sur trois axes majeurs :
  Des exposés du professeur soutenus par de nombreux documents sonores, de textes et d’images.
  Le dialogue avec les étudiants sur base des notions vues aux cours.
  Des exposés produits par les étudiants, suivis de débats.
  Des échanges personnalisés autour du travail de création/ réinterprétation.
Modalités d’évaluation
L’évaluation porte sur le travail écrit développé tout au long du cours, ainsi que sur sa présentation orale.
UE 32
Aspects juridiques
2 crédits / 24h
Titulaire
Antoine Boute
Acquis d’apprentissage
– Assimiler les bases du système juridique belge. – Maîtriser le vocabulaire juridique de base. – Distinguer les différents domaines de droit applicables à la pratique artistique de l’étudiant et en comprendre l’architecture. – Rechercher, repérer, analyser, comprendre et utiliser la législation applicable à des problèmes juridiques concrets. – Structurer et élaborer l’analyse juridique de situations concrètes. – Transmettre à l’oral et à l’écrit le résultat de recherches dans le domaine du droit. – Mettre en perspective critique la réponse que le droit positif apporte aux problématiques posées par des situations concrètes. – Dégager les enjeux généraux de problèmes juridiques concrets et développer un avis critique par rapport à ceux-ci.
Evaluation
É́valuation non intégrée
Pré-requis
Aucun
Co-requis
Aucun
Référentiel de compétence
1, 3, 5, 7
Compétences spécifiques et acquis d’apprentissage terminaux
1.2, 1.3, 2.2, 4.3, 6.1
Sciences humaines et sociales / Droit
Crédits
2 crédits / 24h
Professeurs
Antoine Boute
Contenu du cours
Le cours sera consacré à introduire aux grands principes de la théorie du droit d’auteur, telle qu’elle est conçue dans le droit belge. Une attention particulière sera portée aux questions de droit soulevées par des problématiques suscitant l’intérêt ou le questionnement des étudiant.e.s.
Type d’activité
Cours théorique
Mode d’enseignement
Cours ex cathedra, recherches personnelles et par groupes, discussions par groupes et collectives, exposés oraux, rédaction de textes.
Modalités d’évaluation
Le travail à remettre pour le cours de droit contiendra les 3 éléments suivants :

1/ La description d’une situation concrète, réelle, qui vous intéresse et pose un problème de droit.
2/ L’analyse de la façon dont le droit intervient pour gérer cette situation, en tenant compte des trois sources classiques du droit (normes, jurisprudence et doctrine).
3/ Une réflexion critique quant au droit ainsi mobilisé.

Ces trois premiers points, constituant le travail proprement dit, constitueront un texte librement mis en forme d’une longueur approximative de 10 pages. Il sera suivi d’une quatrième partie – non incluse donc dans ces 10 pages – constituée d’un dossier contenant l’ensemble des documents sur lesquels le travail est basé.

La cotation portera sur le travail écrit remis exclusivement par mail à l’adresse suivante : a.boute@stluc-esa-bxl.org .

L’enjeu de ce travail est d’évaluer :
• votre capacité à repérer des questions d’ordre juridique pouvant se poser notamment dans le domaine de votre future pratique professionnelle
• votre capacité à vous référer efficacement au système juridique et à en saisir l’architecture
• votre sens critique par rapport à la réponse que le droit positif apporte aux problématiques posées par la situation concrète choisie.

Annexes

Glossaire

Acquis d’apprentissage
Énoncé de ce que l’étudianttudiant doit savoir, comprendre et être capable de réaliser
au terme d’un processus d’apprentissage, d’un cursus ou d’une unité d’enseignement validée ; les acquis d’apprentissage sont définis en termes de savoirs, d’aptitudes et de compétences.

Activités de remédiation
Activités d’aide à la réussite ne faisant pas partie d’un programme d’études, visant à combler les lacunes éventuelles d’étudiants ou les aider à suivre ou à reprendre un programme d’études avec de meilleures chances de succès.

Bachelier (BA)
Grade académique de niveau 6 sanctionnant des études de premier cycle de 180 crédits au moins.

BLOC
Un bloc comporte un nombre imposé d’unités et est constitué de 60 crédits (voir Crédits). L’étudiant inscrit au BLOC 01 doit valider au minimum 45 crédits pour continuer son parcours.

Compétence
Faculté évaluable pour un individu de mobiliser, combiner, transposer et mettre en œuvre des ressources individuelles ou collectives dans un contexte particulier et à un moment donné ; par ressources, il faut entendre notamment les connaissances, savoir- faire, expériences, aptitudes, savoir-être et attitudes.

Abréviations

AOCH
Activité obligatoire au choix

CGV
Communication graphique et visuelle

Crédit ECTS
Système européen de transfert et d’accumulation de crédits

GR
Graphisme

HAA
Histoire et actualité des arts

quadri
Quadrimestre

SHS
Sciences humaines et sociales

TT
Techniques et technologies

UE
Unité d’enseignement

Référentiel de compétences

Dans le domaine des arts plastiques, visuels et de l’espace, le grade de bachelier en Bande dessinée - Éditions est décerné aux étudiants qui :
1. conduisent une recherche originale sur la base de l’expérimentation et réalisent des œuvres artistiques singulières situées dans un contexte élargi théorique, historique, socio-politique, etc. ;
2. ont acquis des connaissances hautement spécialisées et des compétences en Bande dessinée - Éditions faisant suite aux compétences acquises au niveau du bachelier. Ces connaissances et ces compétences permettent de développer ou de mettre en œuvre des propositions artistiques de manière originale, dans le cadre d’une recherche ou d’une création ;
3. mettent en œuvre, articulent et valorisent, de manière singulière, ces connaissances et ces compétences en vue de construire des propositions artistiques dans des contextes expérimentaux et pluridisciplinaires ;
4. mobilisent ces connaissances et ces compétences, dans un monde complexe et changeant, en vue d’inventer des propositions artistiques et de forger des outils critiques ;
5. agissent à la jonction de domaines hétérogènes, artistiques, politiques, esthétiques, philosophiques, sociétaux, etc. ;
6. assument une démarche et une production artistiques également validées en dehors du champ académique ;
7. présentent des productions, communiquent à leurs propos et prennent en compte les conditions de réception, de transmission et de communication des œuvres selon des modalités adaptées au contexte ;
8. développent et intègrent un fort degré d’autonomie qui leur permet
de poursuivre leur pratique et leur formation, d’acquérir de nouveaux savoirs et de développer de nouvelles compétences pour pouvoir évoluer dans des contextes diversifiés.

Compétences spécifiques et acquis d’apprentissage terminaux

Au terme du 1er cycle, l’étudiant(e) sera capable de :
1. Poser un regard curieux et informé sur le réel pour nourrir son travail créatif.
1.1 Observer le réel pour se l’approprier comme base de représentation narrative et visuelle (perspectives, croquis, références iconographiques...).
1.2 Décoder le réel et faire preuve d’esprit critique dans ses choix narratifs, thématiques et esthétiques.
1.3 Ouvrir sa réflexion grâce aux différents apports théoriques (scénario, sémiologie, histoire de l’art, philosophie, littérature, etc.).
2. Prendre position à titre personnel dans le champ de la bande dessinée et de la création en général.
2.1 Connaître et mettre en perspective les grandes étapes de la bande dessinée (auteurs, courants...).
2.2 Faire preuve d’indépendance intellectuelle et évaluer la création artistique de manière personnelle, critique et sensible, sans à priori de modes ou de styles.
3. Maîtriser le processus d’élaboration d’une bande dessinée (parties narrative et graphique).
3.1 Réaliser une production lisible en questionnant les différents codes narratifs et graphiques.
3.2 Proposer un rapport texte/image pertinent.
3.3 Se positionner de manière personnelle par rapport à un sujet traité.
3.4 Proposer une narration cohérente et documentée et maîtriser la fluidité
des actions, des situations et des enjeux du récit.
3.5 Mettre en place graphiquement la narration en utilisant les codes du
langage de la bande dessinée : cadrage, case, séquence, ellipse, espace
inter-iconique, strip, page, double page, mise en scène, tabularité...
3.6 Choisir et maîtriser une technique en adéquation avec le traitement
du sujet.
3.7 Hiérarchiser les signes plastiques et linguistiques de chaque image
pour optimiser la perception du récit.
4. Prendre en compte les aspects liés à l’édition papier et aux nouveaux médias.
4.1 Maîtriser les bases du scannage et de la PAO.
4.2 Connaître le contexte légal et administratif relatif à la notion d’auteur.
5. Répondre de manière spécifique à des demandes professionnelles variées (illustration, graphisme, publicité, story-board...)
5.1 Être capable de s’adapter à d’autres formes de langages graphiques et narratifs.
6. Faire preuve d’autonomie et de détermination. 6.1 Se montrer investi dans son travail.



PrintLab : informations et réservations

Le M-11 PrintLab est un atelier d’auto-édition destiné à tous les étudiant.e.s et professeur.e.s de l’école. Il s’agit d’une structure d’auto-production donnant accès à différents modes d’impression et de façonnage. Il ne s’agit donc pas d’un prestataire auquel serait confié un travail d’impression mais bien d’un laboratoire de fabrication où chacun.e est amené.e à imprimer par ses propres moyens ses créations, en expérimentant les possibilités et les caractéristiques de chaque mode (…)

Récupérathèque

Crée à l’initiative d’une étudiante en 2019, la Caverne d’Ali Baba est un magasin de récupération de matériaux d’art. Elle fait partie du réseau de la FDR : la fédération des récupérathèques. A la CAB, on promeut des valeurs d’écologie et de solidarité. On revalorise du matériel de seconde main, en le rendant accessible à tout le monde ! Comment ça marche ? La CAB est gérée de manière autonome par une équipe étudiante motivée. Cette année par exemple, plusieurs projets ont germé, en (…)

ATELIER SON : Informations et réservations

L’Atelier Son est ouvert à tous·tes les étudiant·es et professeur·es désireux de s’initier à la pratique des outils de design sonore, mais aussi de captation et de traitement sonores. Dans un esprit de découverte, de recherche et d’expérimentation, l’Atelier Son offre un espace où chacun·e peut explorer les différents aspects de la matière sonore. Il est possible d’emprunter du matériel dans le cadre de travaux réalisés au sein de l’école et d’avoir accès et des créneaux avec un (…)

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