Bloc 2
Quadrimestre 1 et 2
Cette structure thématique est intimement liée à l’actualité, qu’elle soit artistique, politique, sociale, voire même économique. Ces thèmes peuvent s’étaler sur deux à trois séances de cours. L’intérêt d’une telle approche concerne les liens à tisser, tantôt avec l’atelier, tantôt avec une exposition, ou encore avec une demande particulière émanant des étudiant.e.s. Au sein de chaque thématique, on s’attardera sur certaines œuvres clés, analysées de manière interactive, et on croisera les périodes. Ces comparaisons permettront de mettre en exergue les éléments contextuels des siècles concernés.
Concrètement, les séances de cours en auditoire alternent avec de nombreuses visites d’expositions (temporaires ou permanentes), dont les traces sont collectées par les étudiant.e.s par le biais d’un carnet culturel.
Quadrimestre 1
Une fois ce cadre conceptuel établi, on tâchera de le mettre à l’épreuve, en interrogeant une série d’œuvres prélevées dans un "réservoir" comprenant les travaux d’Édouard Levé, Michel Houellebecq, Svetlana Alexievitch, Valérie Mréjen, Georges Perec, Joseph Mitchell, Joe Brainard, Guy Debord, Patrick Modiano, Nathalie Quintane, Antonin Artaud, Annie Ernaux, Paul Auster, Alison Bechdel, Maggie Nelson, etc.
À chaque fois, la réflexion sur un.e écrivain.e sera initiée par des considérations contextuelles permettant de faire apparaître la singularité de l’œuvre envisagée en la resituant par rapport à des enjeux plus larges : par exemple, le problème des interférences entre littérature et pratiques issues du monde de l’art contemporain, le débat sur la possibilité d’une prise en charge de l’indicible par le langage, le rapport de l’écriture autobiographique à la mort ou à la dialectique singularité/collectivité, etc.
En se penchant sur des "objets-limites" dont la littérarité fait question, le cours s’articulera notamment autour d’une problématique récurrente : la mise en déroute des modèles narratifs orthodoxes (structures linéaires proposant des agencements d’événements fondés sur des liens de causalité) par des formes d’écriture cherchant à "épuiser" le réel et illustrant la compulsion d’exhaustivité à l’œuvre chez bien des autobiographes.
• d’alterner mise en évidence de phénomènes d’ensemble (distant reading) et focus faisant droit aux singularités d’écriture des œuvres (close reading). Plus précisément, on veillera à adopter par rapport aux objets d’étude un double point de vue - 1/ esthétique ou "interne" (attention portée aux créateur.trice.s comme agents capables d’innovation, et à l’œuvre comme entité autonome, tirant parti de formes et de figures spécifiques pour produire certains effets) ; 2/ diachronique (point de vue sociologique et transhistorique réinscrivant les œuvres dans les contextes culturels, sociaux et médiatiques qui les rendent possibles, et mettant en exergue les continuités, filiations, mutations et ruptures qui scandent l’histoire littéraire).
• de mettre en évidence la capacité de la littérature, en tant que moyen d’expression, à agir 1/ comme révélateur et espace de traitement des tensions qui agitent les sociétés, 2/ comme acteur à part entière du débat public, et 3/, plus globalement, comme vecteur d’un questionnement adressé à la condition humaine.
• d’introduire aux usages variés dont la "chose littéraire" fait l’objet (pratiques de déterritorialisation, d’hybridation, etc.), dans une perspective résolument interdisciplinaire et en ouvrant la discussion à d’autres lieux que ceux envisagés traditionnellement lorsqu’il est question de littérature (musée, télévision, web, etc.).
Des supports PowerPoint (à compléter par la prise de notes) sont communiqués aux étudiant.e.s.
• la description et l’analyse des images présentées
• l’attribution de ces images à un artiste, un courant, une époque, à partir des diverses caractéristiques formelles et narratives constatées.
Cette structure thématique est intimement liée à l’actualité, qu’elle soit artistique, politique, sociale, voire même économique. Ces thèmes peuvent s’étaler sur deux à trois séances de cours. L’intérêt d’une telle approche concerne les liens à tisser, tantôt avec l’atelier, tantôt avec une exposition, ou encore avec une demande particulière émanant des étudiant.e.s. Au sein de chaque thématique, on s’attardera sur certaines œuvres clés, analysées de manière interactive, et on croisera les périodes. Ces comparaisons permettront de mettre en exergue les éléments contextuels des siècles concernés.
Concrètement, les séances de cours en auditoire alternent avec de nombreuses visites d’expositions (temporaires ou permanentes), dont les traces sont collectées par les étudiant.e.s par le biais d’un carnet culturel.
À partir de leur travail illustratif (réalisé en atelier ou non) les étudiants créént un projet graphique global centré sur le lien texte image et la communication. Celui-ci intégrera les contraintes techniques attendues et répondant à une typologie proposée (ex : couverture de livre, publication).
Les apprentissages techniques doivent servir l’étudiant dans l’élaboration de leurs projets artistiques.
Les projets proposés sont suivis et imprimés en collaboration avec le cours d’infographie et/ou Atelier.
Quadrimestre 2
• Il s’agira de pouvoir gérer un projet éditorial (publication) dans sa globalité ; d’en cerner sa structure, les différents niveaux d’information. Un tel projet demande de comprendre l’architecture d’un livre et la hiérarchisation de ses éléments constituants. Il s’agit également de gérer la multitude des contenus numériques de différentes natures au sein d’un même document.
Avril/Mai
Présentations de livre + Exercices (1 cours sur 2) / Théorie (1 cours sur 2)
Annexes
Acquis d’apprentissage
Énoncé de ce que l’étudianttudiant doit savoir, comprendre et être capable de réaliser
au terme d’un processus d’apprentissage, d’un cursus ou d’une unité d’enseignement validée ; les acquis d’apprentissage sont définis en termes de savoirs, d’aptitudes et de compétences.
Activités de remédiation
Activités d’aide à la réussite ne faisant pas partie d’un programme d’études, visant à combler les lacunes éventuelles d’étudiants ou les aider à suivre ou à reprendre un programme d’études avec de meilleures chances de succès.
Bachelier (BA)
Grade académique de niveau 6 sanctionnant des études de premier cycle de 180 crédits au moins.
BLOC
Un bloc comporte un nombre imposé d’unités et est constitué de 60 crédits (voir Crédits). L’étudiant inscrit au BLOC 01 doit valider au minimum 45 crédits pour continuer son parcours.
Compétence
Faculté évaluable pour un individu de mobiliser, combiner, transposer et mettre en œuvre des ressources individuelles ou collectives dans un contexte particulier et à un moment donné ; par ressources, il faut entendre notamment les connaissances, savoir- faire, expériences, aptitudes, savoir-être et attitudes.
AOCH
Activité obligatoire au choix
CGV
Communication graphique et visuelle
Crédit ECTS
Système européen de transfert et d’accumulation de crédits
GR
Graphisme
HAA
Histoire et actualité des arts
quadri
Quadrimestre
SHS
Sciences humaines et sociales
TT
Techniques et technologies
UE
Unité d’enseignement
Dans le domaine des arts plastiques, visuels et de l’espace, le grade de bachelier en Illustration est décerné aux étudiant(e)s qui :
1. expérimentent et mettent en œuvre une pratique artistique singulière située dans un contexte étendu théorique, historique et socio-politique, etc ;
2. ont acquis des connaissances et des compétences approfondies en Illustration à un haut niveau de formation basé sur la recherche, l’expérimentation et l’étude de savoirs théoriques ;
3. mettent en œuvre, articulent et valorisent, de manière singulière
ces connaissances et ces compétences dans le cadre de la poursuite de leurs études, et démontrent leur aptitude à élaborer et à développer en Illustration une réflexion et des propositions artistiques ;
4. présentent une production artistique également validée en dehors du champ académique ;
5. collectent, analysent et interprètent, de façon pertinente, des données – généralement dans leur domaine de création – en vue d’inventer des propositions artistiques et de développer une attitude critique qui intègre une réflexion sur des questions sociétales artistiques et éthiques ;
6. présentent leurs productions artistiques et communiquent à leur propos selon des modalités adaptées au contexte ;
7. ont développé les méthodes d’apprentissage nécessaires à poursuivre leur formation de manière autonome.
Au terme du 1er cycle en Illustration, l’étudiant(e) sera capable de :
1. Formuler et communiquer ses intentions.
1.1 Questionner un sujet donné.
1.2 Développer un propos personnel et spécifier ses intentions.
1.3 Argumenter et communiquer.
2. Traduire un texte, une idée ou un concept en image(s).
2.1 Comprendre l’intention et les enjeux d’un texte, d’une idée ou
d’un concept quels que soient les domaines dont ils sont issus.
2.2 Définir « l’objet » en fonction de sa finalité.
2.3 Créer des images qui soient en relation avec le texte, l’idée ou le concept.
2.4 Lier texte et image(s) de manière judicieuse.
3. Développer un univers artistique personnel.
3.1 Prendre conscience de la pluralité des influences culturelles
et artistiques et pouvoir se positionner.
3.2 Être capable de se décentrer et d’investir d’autres champs
sans perdre son identité artistique.
3.3 Renouveler son univers et le contextualiser.
3.4 Maintenir un regard critique sur son travail, innover de manière
constante tout en résistant aux effets de mode.
4. Maîtriser différentes techniques issues des arts plastiques.
4.1 Utiliser de façon judicieuse différents moyens artistiques et plastiques
en fonction du propos et de la finalité de « l’objet ».
4.2 Maîtriser différents logiciels graphiques.
5. Pouvoir s’engager, rebondir, s’adapter et continuer à se former.
5.1 Faire preuve de proactivité, de mobilité d’esprit, d’autonomie
et d’audace.
5.2 Gérer son travail de manière autonome : définir ses priorités, anticiper
et planifier ses activités.
5.3 Prospecter et identifier les différentes possibilités ou opportunités
professionnelles.
6. Être porté par le désir, le plaisir et la curiosité comme moteurs de création.
6.1 Se montrer investi dans son travail.