Bloc 1
Quadrimestre 1 et 2
Quadrimestre 1
La rigueur de l’étude morphologique propre du modèle est ce qui différencie le cours de dessin d’ Anatomie du cours de moyens d’expression. Intérêt sera porté sur l’éveil constant de la chose observée, la qualité plastique du dessin étant secondaire.
Un cours qui se veut satellite de l’atelier, matière dans laquelle l’étudiant peut puiser l’information au service de son imagination.
Contenu BAC1 - Q1 : Terminologies de base, notions d’équilibre et d’aplomb, les types de mouvements différenciés, les proportions relatives, formes et volumes, stations hanchées.
La partie théorique comprend, outre les informations orales, des dessins complémentaires de mémoire au tableau.
Réalisation de dessins au trait et à main levée d’après modèles vivants.
La partie pratique comprend des études de modèles vivants. Un travail journalier à domicile est requis sous forme de relevés d’après documents libres ou imposés. Le but premier de ces relevés est de garder l’étude anatomique en éveil et démontrer, grâce à l’ensemble des informations reçues, les acquis.
L’ensemble de la production est remis lors de l’examen sous forme de dossier.
Examen théorique et pratique en session.
• L’idée séminale
• La fabula / le sujet
• Le personnage et de son contexte.
• Le ton
• Le point de vue, le hors-champ, le off
• L’élément déclencheur
• Les enjeux, les obstacles, les péripéties
• La structure narrative, la structure de la scène, la structure du dialogue
• L’objectif et le super-objectif
• Le pay-in / le pay-off ; le « fusil de Tchékov »
• La temporisation
• Le découpage, la place de la « caméra ».
• L’écriture de la voix off, le rapport texte / image
• Le fash-back, le flash-forward
• Le Mc Guffin, le Whodunit, la back story ...et encore d’autres choses
• des exposés du professeur soutenus par de nombreux documents sonores, de textes et d’images.
• le dialogue avec les étudiants sur base des notions vues aux cours
• des sorties culturelles, en fonction du programme du cours et de l’actualité. Un syllabus reprenant le sommaire des exposés, ainsi que les powerpoints servant de support aux cours seront fournis aux étudiants.
•exercices pratiques de mises en couleur
Références :
L’évaluation porte sur la capacité de l’étudiant à utiliser ces outils pour produire de façon autonome un travail
complet et correct techniquement parlant, suivant les prérequis du cours mais
d’après ses choix esthétiques.
Quadrimestre 2
La rigueur de l’étude morphologique propre du modèle est ce qui différencie le cours de dessin d’ Anatomie du cours de moyens d’expression. Intérêt sera porté sur l’éveil constant de la chose observée, la qualité plastique du dessin étant secondaire.
Un cours qui se veut satellite de l’atelier, matière dans laquelle l’étudiant peut puiser l’information au service de son imagination.
BAC1 - Q2 : Ostéologie (première partie). L’ostéologie nous renseigne sur les proportions du corps, sur les mouvements (am^mitudes et limites), sur les zones d’insertions musculaires.
Le crâne, le rachis, la cage thoracique, le membre supérieur, la ceinture pelvienne.
La partie théorique comprend, outre les informations orales, des dessins complémentaires de mémoire au tableau.
Réalisation de dessins au trait et à main levée d’après modèles vivants, plâtres anatomiques et pièces osseuses.
La partie pratique comprend des études de modèles vivants. Un travail journalier à domicile est requis sous forme de relevés d’après documents libres ou imposés. Le but premier de ces relevés est de garder l’étude anatomique en éveil et démontrer, grâce à l’ensemble des informations reçues, les acquis.
L’ensemble de la production est remis lors de l’examen sous forme de dossier.
Examen théorique et pratique en session.
• L’idée séminale
• La fabula / le sujet
• Le personnage et de son contexte.
• Le ton
• Le point de vue, le hors-champ, le off
• L’élément déclencheur
• Les enjeux, les obstacles, les péripéties
• La structure narrative, la structure de la scène, la structure du dialogue
• L’objectif et le super-objectif
• Le pay-in / le pay-off ; le « fusil de Tchékov »
• La temporisation
• Le découpage, la place de la « caméra ».
• L’écriture de la voix off, le rapport texte / image
• Le fash-back, le flash-forward
• Le Mc Guffin, le Whodunit, la back story ...et encore d’autres choses
•exercices pratiques de mises en couleur
L’évaluation porte sur la capacité de l’étudiant à utiliser ces outils pour produire de façon autonome un travail complet et correct techniquement parlant, suivant les prérequis du cours mais d’après ses choix esthétiques.
Une fois ce cadre conceptuel établi, on tâchera de le mettre à l’épreuve, en interrogeant une série d’œuvres prélevées dans un "réservoir" comprenant les travaux d’Édouard Levé, Michel Houellebecq, Svetlana Alexievitch, Valérie Mréjen, Georges Perec, Joseph Mitchell, Joe Brainard, Guy Debord, Patrick Modiano, Nathalie Quintane, Antonin Artaud, Annie Ernaux, Paul Auster, Alison Bechdel, Maggie Nelson, etc.
À chaque fois, la réflexion sur un.e écrivain.e sera initiée par des considérations contextuelles permettant de faire apparaître la singularité de l’œuvre envisagée en la resituant par rapport à des enjeux plus larges : par exemple, le problème des interférences entre littérature et pratiques issues du monde de l’art contemporain, le débat sur la possibilité d’une prise en charge de l’indicible par le langage, le rapport de l’écriture autobiographique à la mort ou à la dialectique singularité/collectivité, etc.
En se penchant sur des "objets-limites" dont la littérarité fait question, le cours s’articulera notamment autour d’une problématique récurrente : la mise en déroute des modèles narratifs orthodoxes (structures linéaires proposant des agencements d’événements fondés sur des liens de causalité) par des formes d’écriture cherchant à "épuiser" le réel et illustrant la compulsion d’exhaustivité à l’œuvre chez bien des autobiographes.
• d’alterner mise en évidence de phénomènes d’ensemble (distant reading) et focus faisant droit aux singularités d’écriture des œuvres (close reading). Plus précisément, on veillera à adopter par rapport aux objets d’étude un double point de vue - 1/ esthétique ou "interne" (attention portée aux créateur.trice.s comme agents capables d’innovation, et à l’œuvre comme entité autonome, tirant parti de formes et de figures spécifiques pour produire certains effets) ; 2/ diachronique (point de vue sociologique et transhistorique réinscrivant les œuvres dans les contextes culturels, sociaux et médiatiques qui les rendent possibles, et mettant en exergue les continuités, filiations, mutations et ruptures qui scandent l’histoire littéraire).
• de mettre en évidence la capacité de la littérature, en tant que moyen d’expression, à agir 1/ comme révélateur et espace de traitement des tensions qui agitent les sociétés, 2/ comme acteur à part entière du débat public, et 3/, plus globalement, comme vecteur d’un questionnement adressé à la condition humaine.
• d’introduire aux usages variés dont la "chose littéraire" fait l’objet (pratiques de déterritorialisation, d’hybridation, etc.), dans une perspective résolument interdisciplinaire et en ouvrant la discussion à d’autres lieux que ceux envisagés traditionnellement lorsqu’il est question de littérature (musée, télévision, web, etc.).
Des supports PowerPoint (à compléter par la prise de notes) sont communiqués aux étudiant.e.s.
• établissement de scénarios pour des séquences courtes
• écriture de dialogues
contenu : Le cours s’appuie sur des textes de références (Michel chion, Wim Wenders) ainsi que sur l’article célèbre de Walter Benjamin : Le Narrateur (1936). Ce texte, véritable manifeste de l’art de raconter des histoires (et des périls qui le menacent à l’époque moderne) servira de fil rouge à une réflexion sur les dimensions historique, philosophique et éthique de toute narration.
Le texte de Wim Wenders, sert également de guide dans la mise en évidence de la tension qui existe entre logique des histoires et logiques de images dans toute expérience de création alliant expression visuelle et narration. Dans le domaine littéraire, la narration semble mener logiquement l’écrivain à des histoires –en ce sens que chaque mot cherche à appartenir à une phrase et que les phrases cherchent à exister dans un contexte. Dans les films, les images ne mènent pas aussi nécessairement à quelque chose d’autre : les images sont là pour elles-mêmes. Et il doit en être ainsi. Pour amener les images à une histoire, il faut les « manipuler ». Raconter au cinéma signifie donc contraindre les images à quelque chose. Parfois cette manipulation produit un art de raconter des histoires. Bien souvent, il n’en sort que des images maltraitées. Les exercices que nous pratiquerons au cours auront pour objectif de tenir les élèves sur la ligne de crête et de réaliser l’équilibre le plus pertinent possible entre ces deux logiques.
Le cours part de l’analyse d’œuvres cinématographiques classiques pour se centrer progressivement sur les problématiques liées aux films d’animation.
Annexes
Acquis d’apprentissage
Énoncé de ce que l’étudianttudiant doit savoir, comprendre et être capable de réaliser
au terme d’un processus d’apprentissage, d’un cursus ou d’une unité d’enseignement validée ; les acquis d’apprentissage sont définis en termes de savoirs, d’aptitudes et de compétences.
Activités de remédiation
Activités d’aide à la réussite ne faisant pas partie d’un programme d’études, visant à combler les lacunes éventuelles d’étudiants ou les aider à suivre ou à reprendre un programme d’études avec de meilleures chances de succès.
Bachelier (BA)
Grade académique de niveau 6 sanctionnant des études de premier cycle de 180 crédits au moins.
BLOC
Un bloc comporte un nombre imposé d’unités et est constitué de 60 crédits (voir Crédits). L’étudiant inscrit au BLOC 01 doit valider au minimum 45 crédits pour continuer son parcours.
Compétence
Faculté évaluable pour un individu de mobiliser, combiner, transposer et mettre en œuvre des ressources individuelles ou collectives dans un contexte particulier et à un moment donné ; par ressources, il faut entendre notamment les connaissances, savoir- faire, expériences, aptitudes, savoir-être et attitudes.
AOCH
Activité obligatoire au choix
CGV
Communication graphique et visuelle
Crédit ECTS
Système européen de transfert et d’accumulation de crédits
GR
Graphisme
HAA
Histoire et actualité des arts
quadri
Quadrimestre
SHS
Sciences humaines et sociales
TT
Techniques et technologies
UE
Unité d’enseignement
Dans le domaine des arts plastiques, visuels et de l’espace, le grade de bachelier en Bande dessinée - Éditions est décerné aux étudiants qui :
1. conduisent une recherche originale sur la base de l’expérimentation et réalisent des œuvres artistiques singulières situées dans un contexte élargi théorique, historique, socio-politique, etc. ;
2. ont acquis des connaissances hautement spécialisées et des compétences en Bande dessinée - Éditions faisant suite aux compétences acquises au niveau du bachelier. Ces connaissances et ces compétences permettent de développer ou de mettre en œuvre des propositions artistiques de manière originale, dans le cadre d’une recherche ou d’une création ;
3. mettent en œuvre, articulent et valorisent, de manière singulière, ces connaissances et ces compétences en vue de construire des propositions artistiques dans des contextes expérimentaux et pluridisciplinaires ;
4. mobilisent ces connaissances et ces compétences, dans un monde complexe et changeant, en vue d’inventer des propositions artistiques et de forger des outils critiques ;
5. agissent à la jonction de domaines hétérogènes, artistiques, politiques, esthétiques, philosophiques, sociétaux, etc. ;
6. assument une démarche et une production artistiques également validées en dehors du champ académique ;
7. présentent des productions, communiquent à leurs propos et prennent en compte les conditions de réception, de transmission et de communication des œuvres selon des modalités adaptées au contexte ;
8. développent et intègrent un fort degré d’autonomie qui leur permet
de poursuivre leur pratique et leur formation, d’acquérir de nouveaux savoirs et de développer de nouvelles compétences pour pouvoir évoluer dans des contextes diversifiés.
Au terme du 1er cycle, l’étudiant(e) sera capable de :
1. Poser un regard curieux et informé sur le réel pour nourrir son travail créatif.
1.1 Observer le réel pour se l’approprier comme base de représentation narrative et visuelle (perspectives, croquis, références iconographiques...).
1.2 Décoder le réel et faire preuve d’esprit critique dans ses choix narratifs, thématiques et esthétiques.
1.3 Ouvrir sa réflexion grâce aux différents apports théoriques (scénario, sémiologie, histoire de l’art, philosophie, littérature, etc.).
2. Prendre position à titre personnel dans le champ de la bande dessinée et de la création en général.
2.1 Connaître et mettre en perspective les grandes étapes de la bande dessinée (auteurs, courants...).
2.2 Faire preuve d’indépendance intellectuelle et évaluer la création artistique de manière personnelle, critique et sensible, sans à priori de modes ou de styles.
3. Maîtriser le processus d’élaboration d’une bande dessinée (parties narrative et graphique).
3.1 Réaliser une production lisible en questionnant les différents codes narratifs et graphiques.
3.2 Proposer un rapport texte/image pertinent.
3.3 Se positionner de manière personnelle par rapport à un sujet traité.
3.4 Proposer une narration cohérente et documentée et maîtriser la fluidité
des actions, des situations et des enjeux du récit.
3.5 Mettre en place graphiquement la narration en utilisant les codes du
langage de la bande dessinée : cadrage, case, séquence, ellipse, espace
inter-iconique, strip, page, double page, mise en scène, tabularité...
3.6 Choisir et maîtriser une technique en adéquation avec le traitement
du sujet.
3.7 Hiérarchiser les signes plastiques et linguistiques de chaque image
pour optimiser la perception du récit.
4. Prendre en compte les aspects liés à l’édition papier et aux nouveaux médias.
4.1 Maîtriser les bases du scannage et de la PAO.
4.2 Connaître le contexte légal et administratif relatif à la notion d’auteur.
5. Répondre de manière spécifique à des demandes professionnelles variées (illustration, graphisme, publicité, story-board...)
5.1 Être capable de s’adapter à d’autres formes de langages graphiques et narratifs.
6. Faire preuve d’autonomie et de détermination. 6.1 Se montrer investi dans son travail.